• Bonjour à vous tous et bienvenue dans les rubriques de Hélène. Je publierai de temps en temps une ou des rubriques sur des personnes ayant des problèmes graves avec la SAAQ ou sur des causes qui me tiennent à cœur ou me font frémir.

• J'ai 37 ans et depuis 1981 je suis paraplégique suite à un accident de la route, de plus je suis aussi double amputé tibial depuis 1998 suites à des infections aux jambes.

• Alors depuis toutes ces années j’ai appris à connaître toutes les complexités de la société d’état.

• J’exprime aussi un grand intérêt pour les victimes de chauffards de la route qui reçoivent des sentences absurdes de notre justice.

• C’est donc par l'entremise des associations ARRL, AARQ et RARQ que je m’adresse à vous.

Si vous désirez intervenir ou m’envoyer vos commentaires à propos de certaines chroniques, écrivez-moi à

heleneracicot@videotron.ca

Dossier : 990 0861

Les mots de Hélène Racicot                                                              Dimanche le 30 décembre 2002

Bonjour à tous

En ce temps des fêtes il est bon de se rappeler que le regroupement est et sera toujours le défenseur des droits des accidentés de la route. Nous sommes présents pour voir à ce que chacun reçoive ce qui leur sont dû par la SAAQ mais aussi pour les aider à comprendre cette société qui pour plusieurs est un monde de fonctionnariat trop gros et compliqué. Une société d'état ou patience et plus encore est de mise et c'est souvent au moment ou les gens sont près de craquer que nous prenons la relève.

Quand les gens demeurent avec des lésions sévères suite à un accident de la route et que la SAAQ prend abusivement son temps à régler un dossier nous somme là pour intervenir, de plus il me semble que depuis les dernières années nous intervenons surabondamment.

Heureusement nous rencontrons et voyons de nos yeux des personnes qui malgré des lésions majeures non rien à envier à ceux qui non pas eu à se battre pour réussir et vivre heureux, réaliser un rêve ou atteindre un but suite à un drame comme un accident de la route.

À chaque fin d'année le Journal de Montréal nous offre sa chronique     *les enfants miraculés* et ce dimanche 29 janvier 2002 le journaliste Éric Yvan Lemay  nous parle de Joannie Ferland âgée aujourd'hui de 15 ans et qui en 1999 à subit un grave accident de la route. En fait, elle à été happée par un automobiliste et a subi multiples traumatismes sévères, après 47 interventions chirurgicales et des milliers d'heures de réadaptations et surtout avec un courage, une ténacité, une combativité et sûrement une envie de vivre incroyable recommence à respirer pleinement aujourd'hui. Je connais personnellement cette sensation exceptionnelle de reprendre les rennes de ta vie.

Au fil des ans j'ai eu la chance de rencontré des jeunes et moins jeune comme Joannie, ce sont des personnes, et je m'inclus dans le lot, qui à la croisé des chemins comme les combattants de guerre ont choisi de survivre malgré la peur de l'avenir, la douleur et souvent le peu de chance que les statistiques leurs donnaient de s'en sortir vivant.

Actuellement, malgré un léger problème de concentration et un manque de motricité au bras gauche elle peu reprendre le court de ses rêves, elle veut devenir médecin, et continuer à avancer pour aller toujours plus loin.

Bonne chance Joannie et bon courage, dans les moments difficiles tu repenseras à tout le chemin que tu as parcouru et tu retrouveras très vite le goût de regarder en avant.

Hélène Racicot

du Regroupement des Accidents de la Route du Québec. (R.A.R.Q.)

Paraplégique depuis 1981 et double amputé tibial depuis 1999, femme de tête et femme têtue !!!

Rappel AUX DIRIGEANTS de la SAAQ, au ministère des transports et toutes personnes qui ont eu connaissance des promesses faites par l’ex-ministre des transports M. Guy Chevrette en commission parlementaire en septembre 2001.

On peut lui reprocher des tas de choses selon le côté ou l’on est en politique, mais M. Chevrette connaissait ces dossiers. Ce gros bateau qu’est la SAAQ et ou on doit connaître chaque grande division pour s’y retrouvé, comprendre le danger si un droit d’un accidenté est bafoué ou qu’il se retrouve dans des conditions d’attentes d’une décision qui auraient du être prise depuis longtemps ou du moins être contacté pour discuter du dossier.
 

Je parle ici de l’adaptation d’un mini-van qui pour l’instant est mis en attente à cause du coup élevé de la soumission. Malheureusement pour moi il y a eu des gens dans cette soumission qui voulaient faire de l’argent. Un règlement de la SAAQ dit qu’à l’achat d’un véhicule partiellement ou complètement adapté, la SAAQ s’engage à rembourser la valeur des adaptations selon l’usure et la perte de valeur du véhicule. Après de longue recherche et à cause de besoin spécifique à ma nouvelle condition nous avons trouvé le véhicule idéal fin janvier et l’ergothérapeute est allez voir ce véhicule le 9 février 2002. Un petit rappel de ma condition, paraplégique depuis 21 ans, double amputations tibiales depuis 1998 et une plaie de pression à la fesse depuis 4 ans, en phase de guérison mais qui restera fragile pendant encore des années, ce qui limite tous mes transferts.

 Les adaptations de ce véhicule sont de qualité égale, et qui plus est le plancher rabaisser est supérieur à ce qui existe présentement, la soumission arrivait à un montant de $24000.00 que la SAAQ aurait du me donner plus un autre  $10000.00 pour que le mini-van soit totalement adapté avec des commandes électriques. Ce montant n’était pas fiable et le dossier c’est retrouvé à Québec au lieu de rester entre les mains de mon conseiller en réadaptation. À plusieurs reprise j’ai tenté de parler avec les personnes concernées pour pouvoir m’expliquer et que je voulais faire un arrangement. Depuis plus d’une semaine que conjointement avec mon concessionnaire nous faisons des recherches pour vérifier la valeur actuelle des adaptations sur cet mini-van qui date de 1997 mais qui fait parti d’une concession suite à un décès et que ces adaptations n’ont servi que 2 ans. Nous sommes arrivés à une valeur de $16000.00 mais nous n’avons accès à personne pour discuter de ce changement par apport à la première soumission.

 En ce moment on me demande une prescription d’un médecin pour prouver que ma condition ne me permet plus de transférer dans une voiture. Une autre aberration du système de la SAAQ. De plus mon propre physiatre me dit que cela n’est pas de son ressort mais bien celui d’un ergothérapeute. Ce qui a été fait depuis longtemps et la SAAQ à déjà tous mes dossiers médicaux qui sont assez explicite. M. Chevrette m’avait promis que je ne me ferais plus demander quoi que ce soit sans que mon dossier médical soit étudié et qu’il ni manque pas une information pertinente à mon cas. Alors à vous de voir, ceux qui s’occupent de ma demande de mini-van adapté, que dans mon dernier dossier médical qui date de seulement de 6 mois toutes les informations pertinentes sur ma condition et les nouveaux besoins y sont bien inscrits. Vous possédez même la dernière évaluation d’ergothérapie qui spécifie exactement les changements de ma condition. Rappelez-vous, pour les nouveaux dirigeants, ce qui c’est dit en commission parlementaire, à mon sujet, suite à la lecture de ma demande pour qu’on arrête de harceler les accidentés de la route avec des multiples rapports médicaux et surtout que tous soit fait dans le respect d’une personne qui doit vivre avec des aggravations suite aux nombreuses années de vie avec un handicap physique causé par un accident de la route.

Consultation générale sur le document intitulé Le régime public d'assurance automobile du Québec

Extrait du jeudi 13 septembre 2001

Après 20 ans de vie et de combats suite à mon accident, je dis aujourd'hui: Ça suffit. Nous n'avons pas à se sentir au banc des accusés quand, trop souvent, les chauffards qui sont responsables de ces conditions peuvent vivre tranquillement leur vie sans se soucier de quoi que ce soit. En général, nous ne sommes pas responsables du bouleversement que nous vivons à une certaine date de notre vie, mais c'est le sentiment que de plus en plus de personnes accidentées ressentent.

«En espérant que la commission parlementaire se penchera sur cette problématique, que le personnel de la SAAQ soit plus sensibilisé aux différents dossiers dont ils sont responsables et surtout qu'ils prennent le temps de les étudier avant d'expédier un autre formulaire. Un petit coup de téléphone ne fait pas de mal à personne et la relation ne peut qu'être améliorée. N'oubliez jamais que nous ne sommes pas des numéros accidentés, mais des être humains qui vivent des situations fréquemment très douloureuses, physiquement et mentalement. Respectueusement, une parmi tant d'autres, Hélène Racicot.

M. Guy Chevrette en réponse au commentaire de cette demande : (Quant à la façon de répondre, c'est intolérable. Je vous le dirai très honnêtement, je peux pas concevoir qu'on enguirlande quelqu'un qui a eu deux amputations puis qui a eu 37 opérations. Ça, les directives seront formelles à la SAAQ, et vous nous ferez connaître les noms. Mais, comme directive générale, on se doit, je pense, d'être compréhensif et d'être même à l'écoute des gens puis comprendre des situations.)

 Il est temps que la logique d’un dossier prenne le dessus sur les petits détails techniques que cherchent les fonctionnaires, trop souvent inutile, et qui nous font attendre quand ont à droit à ce besoin. C’est aussi une façon de nous empêcher d’être autonome et dépendant et cette situation est très frustrante pour qui veut et peu vivre avec la plus grande autonomie possible. Combien d’année encore vais-je avoir à me battre avec cette méga-société d’état pour obtenir ce à quoi j’ai droit ? La patience, ça je l’ai appris depuis que je vis avec un handicap mais arrive un temps ou on ne peu plus supporter ces attentes face à la SAAQ, surtout quand ce genre de situation arrive après 21 ans de combat pour essayer de survivre sans chuter moralement et physiquement.

En attente d’une réaction des dirigeants de la SAAQ (encore et encore)

Hélène Racicot

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Une petite histoire

This poem was written by a terminally ill young girl in a New York Hospital.

It was sent by a medical doctor

SLOW DANCE

Have you ever watched kids On a merry-go-round? Or listened to the rain Slapping on the ground?

Ever followed a butterfly's erratic flight? Or gazed at the sun into the fading night? 

You better slow down.  Don't dance so fast.  Time is short.  The music won't last. 

Do you run through each day  On the fly?  When you ask How are you?  Do you hear the reply 

When the day is done  Do you lie in your bed  With the next hundred chores  Running through your head

You'd better slow down  Don't dance so fast.  Time is short. The music won't last.  

Ever told your child,  We'll do it tomorrow?  And in your haste.  Not see his sorrow?

Ever lost touch,  Let a good friendship die  Cause you never had time

To call and say,"hi"  You'd better slow down. Don't dance so fast.  Time is short. 

The music won't last.  When you run so fast to get somewhere. You miss half the fun of getting there.

When you worry and hurry through your day, It is like an unopened gift.... Thrown away. 

Life is not a race.  Do take it slower Hear the music  Before the song is over.

It is the request of a special little girl who  will soon leave this world as she has cancer.

This little girl has 6 months left to live, and as her dying wish,  She wanted to send a letter telling everyone to live their life to the fullest, since she never will. She'll never make it to prom, graduate from high school, or get married and have a family of her own.

Les cas d’accidentés de la route mal servis par la SAAQ en augmentations
 

Des histoires d’horreur à la SAAQ vécu par des accidentés de la route commencent à devenir notre pain quotidien à l’Association mais il à et aura toujours des cas qui sortent du lot et nous font sentir que nous n’existons pas pour rien. Cet organisme à but non lucratif à de plus en plus de dossier en cours, trop même et cela n’est pas normal. Oui, nous continuerons a vous aidez et vous soutenir, c’est notre mission, par contre il y à une question ? Que se passe t’il à la SAAQ ?

J’aimerais tellement vous répondre puisque moi-même j’ai du mener une bataille avec la SAAQ et que j’attends encore des réponses.  Voir : Historique de cas  et/ou lire notre intervention à la commission parlementaire ou mon cas a été soulevée pour tenter d’obtenir des réponses aux problématiques que vivent les accidentés de la route et du manque d’aide venant du personnel dans les cas d’aggravations du handicap ou tout simplement de détresse humaine. Voir :  Intervention en commission parlementaire sur la page de ARRL/AARQ.

J’ai réussi à changer de département de la SAAQ pour être transféré à celui des cas grièvement blessés avec une nouvelle agente (quel bonheur d’avoir enfin une personne humaine et disponible après toutes ces années) mais ne vous faites pas d’illusions ce département est pour les cas exceptionnels.  Ils ou elles débordent de dossier, en plus petit nombre que d’autre département, mais à la différence que se sont tous des dossiers actifs. J’ai eu la chance de retrouver mon ancien et super bon conseiller en réadaptation. La bataille n’est pas finie pour autant…là, c’est la révision et je m’attends à me retrouver éventuellement devant le tribunal administratif du Québec, mais ça c’est ma propre bataille.

Mon autre bataille va au-delà de mes problèmes, il est très important pour moi de m’impliquer dans une cause qui me concerne en tant qu’accidentés mais aussi en tant que vieille routière qui à eu la chance de parcourir le monde et rencontrer d’autres associations d’accidentés de la route. Jamais je n’aurais cru voir l’entraide qui existe dans des pays aussi pauvre que la Turquie et autres pays en voie de développement et ou n’existe aucun programme d’aide gouvernemental. Revenir dans ma province et découvrir que malgré un programme pour les accidentés de la route et voir autant de cas oubliés et même appauvris suite à un accident de la route. Invraisemblable !

Pour trouver des réponses à cette augmentation du nombre de plaintes il faudra certainement questionner les dirigeants de la SAAQ, sont-ils prêts à collaborer ? Sûrement en nous donnant des statistiques erronées sur la satisfaction des accidentés ! Le problème présentement, un de plus, c’est que depuis le remaniement ministériel plusieurs ont été redirigé vers d’autres sociétés d’états. Alors à l’association certain dossier connu de l’ancienne équipe se retrouve au point de départ. Personne ne retourne les appels… Cela est nuisible moralement et physiquement pour des accidentés en attente d’une réponse. L’Association ne peu aider des accidentés si la SAAQ ne donne pas de réponses à un nouveau règlement ou changement et qu’on est en droit de connaître.

À bientôt

Hélène Racicot

Prochain sujet à venir :

• Le cas d’Isabelle, accidentées en septembre 1978
• La justice avec ou contre les chauffards
• Comment fonctionne le tribunal administratif du Québec
  et qui paye les avocats, les médecins et
• Combien coûte à la SAAQ d’aller jusque là ?      

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